Couture
Je ne suis pas un styliste, je suis un couturier. Je travaille sur un mannequin, c'est comme si je manipulais de la glaise. Je moule, je monte, je démonte, je couds, je découds. Je peux reprendre une manche à l'infini. C'est par l'infini des gestes et des essais, par le travail de la main que je me suis initié à la coupe et que sans doute j'en ai percé une partie du mystère. Azzedine alaïa
La couture est au cœur de l’œuvre d’Azzedine Alaïa. Travaillant et retravaillant tout au long de sa carrière, depuis la fondation de sa Maison de Couture en 1964, son désir de perfectionnisme ne l'a jamais quitté pendant plus de cinq décennies. «J'apprends chaque jour, je ne suis jamais satisfait, je sais que je peux faire mieux.» Jusqu'à la fin de sa vie Azzedine Alaïa a coupé et cousu, épinglé et ajusté, et réalisé lui-même ses propres modèles. Par-dessus tout, c’est le processus de la haute couture qui lui plaisait le plus et il a continué à faire du travail de couture non seulement pour sa clientèle fidèle, mais pour le propre plaisir qu’il avait de faire des pièces uniques.
Mon rêve ce serait de faire une robe sans avoir à calculer le temps, ni à me préoccuper de quand elle devrait être finie et être présentée. Ça c'est le rêve !